26/03 @ Next Emerson, Firenze

Grazzie Mille,
Ivan you were so kind and reactiv to us. Thanks to your connections, we have also met people from Padova, and from Milano.
Thanks all the people who were involved into this organisation, and are still organising stuffs in Next Emerson. We hope to come back again !
À Bientôt l’équipe !!!

Morgana

Merci Bri, pour ce tour dans Firenze. Mais nique le tourisme quand même. 😉

✮ La croix du chaos, on se sent bien. Petite fresque pas loin du feu- Corsica 81. Ici une vidéo de ce squat et de leur lutte, sur une bande son de Morgana en hommage à ce lieu. ✮


Bri qui s’en balance du monde amer…

25/03 @ Grindhouse, Padova

Un mardi à Padova, pas loin de Trieste. Dans un lieu assez discret, on aurait dit des bureaux d’on ne sait pas qu’elle grosse société. Mais enfait à l’intérieur ce planque un espace très cool. On a rencontré Anglemor, super zik, super gens. Merci Alessandro pour la motive et merci aux gens de Padoue pour le soutien 🙂

Anglemor <3

23/03 Monte Paradiso, Pula

Le plus gros centre culturel qu’on ait jamais vu. Impossible de dire le nombre d’activité qu’il y a la dedans. Ca a été squatté fut un temps. Et maintenant c’est bourré d’activité, il y a beaucoup de va et vient et en même temps les couloirs étaient un peu vide, étrange ! Un bâtiment qui mange les gens et qui les recraches quelques heures plus tard. On a joué devant peu de monde ce mardi, et on a été ravis de voir des gens repartir avec des disques, des t-shirts et des affiches !
☼ Grazie pour le soutien raggazzi ! ☼
♨ Deuxième lasagne du tour, ultra bonus !!! merci merci !♨
C’est une ancienne base militaire, guettez les douche exterieure à droite. C’est pas Rome, c’est bien Pula.

22/03 @ Podrum, Rijeka

Saturday in Rijeka, lot of people came for this fiesta. Podrum est un étage entier autogéré en sous sol d’un immense immeuble qui abrite entre autre des ateliers d’artiste. Un sleeping, une salle de concert, un bar, une grosse cuisine-salon, un couloir ou ça traine autant que devant sur le quai de chargement.
Thanks Leonida, thanks Borna, thanks
MeantimeLeonida, Bruno and BornAWe met Nathalija from Zagreb again ! in the center yiaaaAccrochez vous
L’histoire de Rijeka est un sac de noeud sans nom. Elle s’est trouvée dans pleins de territoires différents au cours du siècle dernier.
Après la 1ère guerre mondiale, la monarchie Austro-hongroise se fait découper. Rijeka (qui s’appellait Fiume à l’époque) devient voisine du grouvernement provisoire de « l’Etat des Serbes, des Croates et des Slovènes » géré par l’Italie pendant 1 mois. Mais pas pour longtemps car un pseudo poête mussolino-fasciste prend la ville avec des troupes italiennes, ils proclament en détente le « Stato libero di Fiume » (l’état libre de Fiume). Ca dure 4 ans son délir quand même… Puis elle passe aux mains de l’Italie fascite de Mussolini. À la fin de la deuxième guerre mondiale, Hitler s’octroie la ville, avant qu’une autre dictature (communiste cette fois) ne lui mette la main dessus en 1945, celle de Tito. 40 000 italiens décident de fuire de là. En 1991, la Croatie déclare son indépendance, mais la Yougoslavie n’est pas chaude… Début de la guerre. Elle finira en 1995.

Tout ça pour dire QUE,
l’histoire de Rijeka (et plus largement de Croatie) est assez complexe. Les espaces autonomes là dedans existent tant bien que mal, avec un rapport de force peut-être un peu différent vis à vis des mairies/de l’état. Aussi, les parents de certaines de nos rencontres ont vécus la guerre, d’une manière ou d’une autre. Le rapport avec le vivre ensemble, la paix, la guerre, et l’anarchie la dedans, est forcément impacté.

21/03 @ AKC Nigdjezemska, Zadar

Zadar ! It was great to meet you, and meet again Nido and Ivana from Mižerija who help us for this date, and chill one more night with comrade from Koridor <3 . On a joué dans le complexe squatté Nigdjezemska, qui se traduit par Neverland, petit clin d’oeil à Peter Pan. Y’avait peut-être pas de toilettes, mais un skatepark, un panier de basket, un système son et lumière qui envoit bien et deux fours à pizza. « Le sens des priorités » ahah.
Même si le gang d’ultra nationaliste vient souvent foutre la merde dans le lieu, il y a une sorte de paix social avec la mairie. Rien de rassurant cependant, Zadar est très conservatrice…
Zadar est aussi très ventue, d’ailleurs il y a deux type de vents : Bura (boura) et Juge (yougueu). Le premier est un vent froid qui vient des terres, et le second un vent chaud qui vient de la mer. Il est réputé pour rendre les gens fous…
Up the punx !
Encore un point commun avec le Nord. 🙂Petit café le matin, y’avait un coiffeur à l’intérieur même du café, ou ça fumait des grosses clopes.
★ Thea and Ivana, thanks ! ★une photo d’une autre époque ? ↑
Photo: Tomislav

20/03 @ Attack (AKC), Zagreb

Nous voilà enfin en Croatie, première date à Zagreb dans le Autonomni Kulturni Center (AKC). C’est une ex-usine de pharmaceutique, en plein centre, qui était squattée avant mais qui s’est légalisé il y a environs 15 ans. « Medika » laisse la place à un centre culturel avec plusieurs espaces. La salle ici s’appelle Attack. Les promoteurs se léchent les babines régulièrement pour cet énorme complexe, mais ce lieux à l’air trop bien implanté pour que ça change. Y’a même des gens qui sont payés maintenant pour faire différentes tâches dans le lieu (bar/son/sécurité…) en fonction des orgas. Est-ce que le salariat à sa place dans les lieux alternatifs? … L’ancien maire (qui a cassé sa pipe) détestait ce lieux. Le maire actuel écologiste quant à lui pourrait se ramèner ici parfois… Ça semble un peu flou la part de légal, d’illégal, mais n’empèche que ce lieux existe, et s’adapte à son environnement parfois bien hostile… Le tout au pied d’un hôtel 5 étoiles Westin, qui loge souvent les politiciens de Croatie en déplacement. Ahah. On sera les cailloux dans vos chaussures. Merci Nathalija pour m’avoir présenté le lieu et son histoire.

Koridor« Povijest Hrvata ». Aucune idée de comment ça se prononce mais ça veut dire « l’Histoire des Croates ». Stylé la position qui rappelle une position de Yoga – baddha konasana. Statue de Ivan Mestrovic ( un srab / colloc à Klimt askip) conçue en 1932. On dirait qu’elle a des oreilles d’elfe, ça rend cette statue encore plus mystique. Y’a un truc.

19/03 @ Rhiz, Vienna

Un mercredi bien accompagné, par les gens de Vienne, et aussi de Ventil. Thanks Tim and Miso, thanks Liz and Quentin for accomodation.  See you 🙂Ventil
✧Jon le technicien son, merci ! Tu nous as fait un super son dans cette salle voutée, sous le métro, merci beaucoup ✧Strudel aux pommes salé Tofu pomme de terre, pratique à transporter, bien vu TimUn peu de choucroute et c’est reparti, direction Zagreb

18/03 @ ,Praha

This venue « Eternia » is really big, really modern equipment, 2 stages, many floors. We played under the roof, with Stezk. See you soon everyone, thanks for coming and supporting us !Merci Ondřej !Faut se méfier de Waze, ça fait passer par des routes bien cheloues si on renseigne pas les « vignettes » à la mords-moi-le-nœud !

 

Ressources pour mieux (se) comprendre…

Antideutsch : sionisme, (anti)fascisme et (anti)nationalisme dans la gauche radicale allemande 

Extrait :
« C’est surtout au sein des mouvements autonomes issus en partie de l’Opposition extra-parlementaire (APO ou Außerparlamentarische Opposition) que cette scission sera la plus visible : on trouvera ainsi à cette période des mouvements se revendiquant d’une tradition anti-impérialiste d’un côté et une gauche antideutsch de l’autre, cette dernière refusant la réunification entre les antisionistes de RDA et les « héritiers du national-socialisme » de RFA. Les Antideutsch se positionnaient ainsi dès le début des années 1990 contre l’anti-impérialisme qui serait l’une des nouvelles formes de l’antisémitisme. »

Nation, race et impérialisme dans la gauche allemande depuis la réunification

Extrait :
« S’il n’y a pas eu d’événement fondateur (congrès, manifeste, …) du mouvement Antideutsch, on peut cependant dire qu’il puise ses sources dans la campagne « Nie wieder Deutschland » (Plus jamais l’Allemagne), réunissant divers groupes autonomes et antifascistes – dont beaucoup étaient d’anciens membres du Kommunistischer Bund (KB : la « ligue communiste ») et de la Radikale Linke (RL : la « gauche radicale ») – se mobilisant contre la réunification allemande. La RL parla, après la chute du mur, d’ « ivresse nationale » et lors de sa quatrième réunion publique, le 20 Janvier 1990, décida d’adopter le slogan « Nie wieder Deutschland ». »

Podcast :

Penser l’articulation entre la lutte contre l’antisémitisme et la lutte contre le colonialisme israélien

 

Wtf is going on in Germany?

Une affiche  » Dinner en soutien pour Gaza « Un stickerUne affiche  » Contre la bande antisémite qui boycott Israel, rassemblement et manifestation « Une affiche  » Nous combattons ensemble contre l’Etat, le patriarcat, et le fascisme. Rejoinds nous ! Les autonomes «